Pourquoi faut-il éviter de trop dormir ?
La qualité du sommeil est directement liée à une bonne santé générale. Avec 8 heures de repos par nuit, le corps est capable de récupérer suffisamment d’énergie pour se maintenir en bonne forme. En dormant peu, l’organisme est durablement impacté, souffrant d’une fatigue chronique parfois difficile à évacuer. S’il est alors tentant de dormir beaucoup pour compenser, cette solution n’est pas sans risques. À trop vouloir rester couché, vous risquez de mettre votre santé en danger. Lematelas.fr vous explique pourquoi.
Qu’est-ce qu’une nuit de sommeil suffisante ?
Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire de mars 2019 établi par Santé Publique France, les Français adultes dorment en moyenne 6 h 42 par nuit, en semaine. En passant sous la barre des 7 heures de sommeil, ces derniers sont donc en déficit de repos, s’exposant à des pathologies telles que les maladies cardiaques, l’obésité ou le diabète.
Quelle est la durée idéale de sommeil ?
Variable d’un individu à l’autre, la durée de sommeil idéale dépend essentiellement de l’âge de la personne :
Pour un nourrisson de moins de 6 mois, elle se situe entre 16 et 17 heures par jour.
Elle se réduit à 13 ou 14 heures pour un bébé dont l’âge est compris entre 6 mois et 1 an.
Elle diminue ensuite au fil du temps pour atteindre la valeur de 10 à 13 heures pour un enfant de 3 à 5 ans et de 9 à 11 heures entre 6 et 13 ans.
À l’adolescence, il est important de dormir en moyenne entre 8 et 10 heures pour intégrer les apprentissages, pour se maintenir en pleine forme.
Cette durée de sommeil diminue ensuite légèrement à l’âge adulte, se situant idéalement entre 7 et 9 heures.
Les seniors, quant à eux, sont pleinement reposés lorsqu’ils dorment entre 7 et 8 heures chaque jour.
Quels sont les troubles capables d’impacter le sommeil ?
Dormir suffisamment est crucial pour se reposer. Pour autant, il ne suffit pas d’atteindre une valeur en particulier pour bénéficier d’un sommeil réparateur. D’autres mécanismes entrent en jeu :
L’insomnie est une pathologie bloquant l’endormissement de l’organisme. Bloqué en phase d’éveil ou sujet à des réveils fréquents, ce dernier ne parvient pas à entrer en sommeil profond ou en sommeil paradoxal. Il ne se repose pas suffisamment, souffrant ensuite d’une grande fatigue.
À l’inverse, l’hypersomnie entraine une somnolence chronique, fréquente mais aussi persistante. Tout aussi problématique, ce trouble du sommeil entraine une forme d’invalidité pour la personne touchée.
Les différentes hypersomnies
Trois pathologies différentes sont considérées comme des hypersomnies :
La narcolepsie est une maladie rare se manifestant par des endormissements soudains, en cours de journée ou en pleine nuit et par une sensation constante de somnolence. Elle est particulièrement invalidante.
L’hypersomnie récurrente, aussi appelée syndrome de Kleine-Levin, prend la forme de « crises de sommeil ». Pendant quelques jours ou quelques semaines, le patient dort entre 15 et 21 heures. Il souffre généralement de troubles cognitifs au réveil : confusion, changements de comportement, etc.
L’hypersomnie idiopathique se caractérise par une sensation de somnolence constante liée à un sommeil nocturne inefficace. Cette maladie chronique peut avoir des conséquences diverses selon l’individu : réveil difficile, fatigue, hypovigilance, etc.
Les impacts sur votre santé
L’hypersomnie, considérée comme un excès de sommeil, n’est pas sans risques sur la santé. Sur le long terme, elle peut avoir plusieurs conséquences durables.
Des troubles cardiovasculaires avec un risque accru d’AVC
Lorsque l’organisme est fatigué, les signes sont nombreux. Vos paupières vous semblent lourdes, vous avez également envie de bâiller. Cela vous indique qu’il est temps d’aller vous coucher, le corps entrant en phase d’endormissement. Parfois, ces signes se poursuivent, y compris après une longue nuit de sommeil, de 9 heures ou plus. Cela peut alors être le signe d’un sommeil inefficace, incapable de reposer l’organisme. En pareil cas, le risque majeur est de voir apparaître des problèmes cardiovasculaires. En dormant plus de 9 heures par jour, vous augmentez de près de 50 % le risque de souffrir d’un AVC (accident vasculaire cérébral).
L’apparition d’obésité et de diabète, y compris chez des personnes jeunes
Parmi les risques d’un long sommeil, les problèmes d’obésité comme de diabète sont nombreux. Les gros dormeurs ont, en effet, plus de risque de voir apparaître un diabète de type 2 en restant couchés plus de 9 heures par nuit. Il augmente même de 14 % pour chaque heure passée au lit au-delà de 7 heures de sommeil. La raison est simple : le corps ne brûle pas assez de calories dans la journée en restant allongé pendant de trop longues durées.
Des maux de tête et une prédisposition à l’apparition de la dépression
Les longues nuits peuvent entrainer une sensation de brouillard, de confusion au réveil. Il n’est pas rare, alors, de souffrir de maux de tête. Lorsque cette situation se répète régulièrement, l’organisme intègre cette sensation, la considérant comme normale. Vous pouvez ensuite souffrir de dépression ou de troubles de la mémoire.
Les effets négatifs sur votre rythme biologique
L’hypersomnie idiopathique, aussi appelée IH est la forme la plus courante. Si le temps de repos nocturne journalier est bon, elle entraine tout de même une sensation de fatigue, une envie de dormir le jour. Avec des réveils difficiles chaque matin et la nécessité de faire des siestes, elle bouleverse totalement votre rythme de sommeil.
Une envie de dormir à tout moment de la journée
En présence d’un rythme normal, l’envie de dormir se manifeste en soirée, s’accompagnant de différentes sensations : paupières lourdes, envie de bâiller, abaissement de la température corporelle. Si vous souffrez de cette pathologie, ces symptômes peuvent apparaître à tout moment de la journée, s’accompagnant d’une irrépressible envie de vous coucher. Vous pouvez alors être tenté de trop dormir au quotidien.
Des réveils difficiles, aussi appelés ivresse de sommeil
Malgré de longues nuits, des siestes régulières, la fatigue s’installe. Les réveils sont de plus en plus difficiles, décalant eux aussi votre horloge biologique, entrainant des bouleversements dans votre vie quotidienne :
Fatigue extrême,
Risque de somnolence,
État confusionnel dès le matin,
Troubles de la vigilance, etc.
Comment éviter de trop dormir ?
Pour mieux dormir, il est conseillé de prendre de bonnes habitudes, de limiter son temps de sommeil. Une routine quotidienne permet d’y parvenir facilement, si vous ne souffrez pas d’une pathologie particulière.
Garder un rythme régulier
En habituant votre organisme à se coucher ou à se lever à heures fixes, vous lui permettez de prendre de bonnes habitudes. À l’approche de cet horaire, il se prépare automatiquement à s’endormir ou à se réveiller.
Couper les écrans, les distractions, une heure avant le coucher
Pour limiter le risque de rester éveillé, il est conseillé de s’éloigner des écrans une heure avant d’aller se coucher. Installez-vous plutôt confortablement dans votre chambre, appuyé sur votre oreiller, puis saisissez-vous du livre posé sur votre table de chevet. Vous n’aurez ensuite aucun mal à vous endormir.
S’entourer de remèdes naturels pour mieux dormir
Boire une tisane avant de se coucher, prendre une douche ou faire des exercices de méditation peut vous permettre de bien dormir. Ces quelques conseils et remèdes agissent directement sur votre mental, le préparant à se relaxer. Le corps est ensuite prêt à se reposer, bénéficiant d’un sommeil de qualité.
Privilégier une bonne literie pour bien dormir
La qualité de votre couchage influe directement sur celle de votre sommeil. Pour mieux dormir, entourez-vous d’éléments confortables, adaptés à votre morphologie :
Optez pour un matelas, mais aussi pour un sur matelas à l’accueil enveloppant. Leur soutien doit par ailleurs être choisi selon votre morphologie, celle de votre conjoint.
Ajoutez-y un oreiller confortable avec sa taie d’oreiller, dont l’épaisseur est en adéquation avec votre position de sommeil.
Entourez-vous d’une parure de lit Le coton, la soie ou le lin sont ici recommandés. Ils offrent un contact agréable sur la peau, sont capables de s’adapter à la température de votre corps. Captant l’humidité, ils favorisent également son évaporation pour vous offrir un confort optimal au quotidien.
Le conseil de Romain, responsable du secteur literie chez lematelas.fr : Optez pour un ensemble literie avec une grande indépendance de couchage
Si vous souffrez de troubles du sommeil, nous vous conseillons d’opter pour un matelas, un sur matelas ou un ensemble de literie doté d’une grande indépendance de couchage. Cela vous permettra de bouger durant la nuit sans jamais gêner votre conjoint.
Éviter les plats trop copieux en cours de journée
Les risques de somnolence sont accrus par les repas riches. Pour limiter cette sensation, préférez manger léger au déjeuner, puis sortez quelques minutes en extérieur pour bouger.
Trop dormir n’est pas signe de nuits récupératrices, d’un sommeil de qualité. Comme l’insomnie, l’hypersomnie est considérée comme un trouble aux lourdes conséquences pour votre santé. Préférez donc dormir moins longtemps et adopter une bonne hygiène de vie. Vous serez ainsi certain de récupérer chaque nuit votre complète vitalité.